dimanche 27 avril 2008

La nuit des asticots

Eh oui, il y avait des asticots, grouillant, se tortillant sur le sol du train. Quid faciamus ? Que faire ? Je ne vous ferai pas l'affront de gâcher cette page en vous présentant une photo ici mais c'était moche. Beurk.

Des discours contradictoires se faisaient entendre : obligation de monter dans le train, changement de wagon (ce que nous espérions...), bus ou encore longue attente. Notons la mauvaise foi incroyable du chef de train italien qui semblait décidé à tout faire pour que nous montions et s'en fichait complètement des peurs de nos p'tits qui, pour certains, commençaient à pleurer à chaudes larmes. Après 1h30, notre sort était enfin fixé : un nettoyage aurait lieu et nous monterions DANS NOTRE WAGON. Merci l'hygiène. Merci pour le côté ragoûtant de la chose. Merci pour les jeunes horrifiés (beaucoup pleuraient). Bref : Grrr...

Et les choses ne s'arrêtèrent pas là puisque bien vite nous nous aperçûmes qu'il y en avait d'autres !!!! (Merci à Corentin, chasseur d'asticots professionnel). Alors, après avoir prévenu le chef de train et les contrôleurs, nous vidâmes les compartiments de nos valises et nous installâmes dans le couloir en attendant d'arriver à Florence où il y aurait du neuf nous avait-on dit. En attendant...





Florence. Du neuf ? Oui, un simple nettoyage. Beurk, beurk, beurk. Le groupe décida d'un commun accord de ne pas descendre les couchettes pour cette nuit et de dormir comme nous le pourrions, c'est-à-dire mal, bien sûr, étant assis et tassés les uns sur les autres.

On pourrait encore s'apesantir sur une litanie de plaintes... mais j'ai pourtant comme dans l'idée que cette nuit si particulière restera gravée en chacun a posteriori comme un événement marquant, faisant autant partie du pèlerinage que le reste et... que tout le monde en rira ! Ceci étant dit, comptez sur nous pour écrire une petite lettre bien sympathique à notre transporteur car c'est avec 2h20 de retard que nous arrivâmes en gare de Paris-Bercy et donc avec autant de retard à la paroisse... Et, malgré les visages fatigués, c'est la joie qui se lisait sur chaque visage : l'essentiel, isn't it ?


Avant de fermer ce blog par des billets contenant quelques photos, j'aimerais vous dire à quel point j'ai été heureuse d'organiser puis de vivre ce moment avec vous tous : ce fut un GRAND et BEAU moment de la vie de notre groupe.


In gaudio,
Isabelle

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et encore, tu n'as pas parler de la voleuse de dragibus qui pensait que les asticots n'étaient pas une cause de retard et qui frappait à la porte de notre compartiment à 1h du matin!
Mais sinon c'était super!